Je suis Isabelle Coisy, une atypique au service des atypiques.
Pas une "coach miracle", pas une "experte hors-sol".
Juste quelqu’un qui connaît le poids des vraies luttes et qui avance à vos côtés, pas au-dessus de vous.
Mon approche est celle d'un artisanat : construire sur-mesure, avec précision, respect et humanité.
Ici, pas de formules toutes faites, pas de recettes magiques.
Chaque personne est unique. Chaque chemin aussi.
Mon travail : vous aider à comprendre en profondeur votre fonctionnement, à retrouver votre élan,
et à bâtir un quotidien qui vous ressemble vraiment — pas un modèle plaqué de l’extérieur.
Pas à pas, au rythme de votre réalité.
Je crois profondément que la santé mentale ne se "répare" pas.
Elle se cultive, jour après jour, dans des environnements plus doux, plus respectueux de nos rythmes, de nos besoins, de nos écarts à la norme.
Je refuse les injonctions à "aller mieux" à tout prix, à "rentrer dans le moule".
Je milite pour une approche lucide, engagée et concrète, qui reconnaît les vraies difficultés sans les nier ni les dramatiser.
Parce qu'on ne "gagne" pas contre soi-même : on apprend à s'accueillir, à s'écouter, à se remettre au centre.
Mon approche est simple, directe, pragmatique.
Comprendre d'abord : par la psychoéducation, en expliquant sans jargon les mécanismes en jeu.
Explorer ensuite : identifier les déclencheurs, les blocages, les ressources.
Construire enfin : mettre en place des actions concrètes, adaptées à votre réalité, à votre énergie, à vos besoins.
Je travaille à l'intersection de plusieurs disciplines : théorie polyvagale, ACT, psychologie positive, accompagnement du burnout, coaching d'orientation, neurodiversité.
Mais toujours avec un objectif : alléger votre charge mentale, vous rendre acteur de votre cheminement, et non dépendant d'un "système d'aide" à
l'infini.
Parce que ce n'est pas un hasard.
Parce que derrière chaque mot que je vous adresse, il y a une histoire vécue.
Pendant des années, j'ai cru que l'épuisement, l'adaptation forcée et le sentiment de décalage étaient une fatalité.
Que je devais "tenir", "faire des efforts", "rentrer dans le cadre".
Comme beaucoup d'adultes atypiques, je me suis épuisée à essayer d'être "comme il faut", jusqu'à perdre le sens, l'élan, la santé.
Puis il y a eu ma fille.
Sa différence éclatante, sa sensibilité hors norme, ses luttes silencieuses face à un monde sourd.
Son parcours a mis en lumière tout ce que l'on préfère souvent taire : la phobie scolaire, l'errance
diagnostique, l'incompréhension systémique.
Il a fallu des années avant de poser enfin les mots justes : autisme.
Mais le temps passé à chercher, à douter, à s'épuiser dans des chemins qui n'étaient pas les siens, a laissé des traces.
Aujourd'hui, c'est son parcours scolaire qui est brisé, non pas par son fonctionnement, mais par l'absence de reconnaissance, par l'absence d'écoute.
Face à cette réalité brutale, une conviction est devenue irréversible : il faut autre chose.
Il faut trouver la force, l'énergie, le courage de construire un autre chemin que celui imposé par défaut.
Un chemin respectueux, vivant, choisi.
C'est là que j'interviens.
Mon métier n'est pas de réparer.
Mon métier est d'accompagner la reconstruction, d'ouvrir des alternatives, de
redonner du pouvoir d'agir à ceux que le système tente d'abandonner.
Je refuse que l'on sacrifie des vies parce qu'elles ne cochent pas les bonnes cases.
Je refuse que la différence soit synonyme de douleur et d'exclusion.
Aujourd'hui, mon engagement est clair : Accompagner, soutenir, transmettre.
Pas en "corrigeant" ce qui est différent, mais en honorant cette différence.
Pas en fabriquant de nouveaux carcans, mais en ouvrant des chemins.
Chaque atypique mérite un espace pour respirer, comprendre, créer, sans culpabilité ni honte.
C'est pour ça que je fais ce métier. Et que je continuerai de le faire.